Vue d'ensemble du sujet : Cellules souches

Bien qu'elles soient connues depuis près de cinquante ans, les cellules souches ont récemment été considérées comme un outil extrêmement utile pour créer des thérapies et des remèdes humains. Il y a plus de 200 types de cellules différents dans le corps humain. Par exemple, les cellules de la peau, celles des os, celles des reins et celles du foie. Dans un corps qui fonctionne normalement, les cellules se reproduisent selon leur espèce ; ainsi, par exemple, les cellules de la peau produisent d'autres cellules de la peau, les cellules des os produisent d'autres cellules des os. Il s'agit donc de cellules « différenciées ».

Toutefois, les cellules souches sont non différenciées. C'est-à-dire qu'elles n'ont pas encore reçu d'instructions pour devenir des types de cellules spécifiques. Les chercheurs espèrent qu'en étant capables de diriger des cellules non différenciées pour constituer les types de cellules dont on a besoin pour soigner les patients, on pourra traiter une gamme étendue de maladies et de lésions. Les cellules pourront être destinées à fabriquer de la moelle pour réparer la moelle épinière endommagée ou du tissu cérébral pour traiter la maladie de Parkinson. La liste des emplois potentiels des cellules souches est vraiment stupéfiante.

Il existe deux sources principales de cellules souches : les embryonnaires et les non-embryonnaires (ou les soi-disant tissus « adultes »). Les cellules souches embryonnaires sont dérivées d'un embryon au stade blastocyste du développement (5 à 7 jours après la fécondation). Les cellules souches sont prélevées dans la masse cellulaire interne de l'enfant à naître. Malheureusement, le prélèvement des cellules souches tue l'embryon. Cela signifie que l'usage de cellules souches embryonnaires ne peut pas être justifié sur le plan éthique. Les cellules souches adultes sont prélevées après la naissance. Elles ont été identifiées comme celles de la moelle des os, du sang, du cerveau et de la moelle épinière, de la peau, de la cornée et de la rétine, de l'appareil gastro-intestinal, du foie, du pancréas et même de la graisse. Prélever des cellules souches adultes ne présente aucun risque particulier pour la personne qui en fait don. Donc, pour les cellules souches embryonnaires, un être humain en gestation doit mourir. Pour les cellules souches adultes, personne n'est blessé.¹

Du point de vue scientifique, on n'a pas encore déterminé quelle source de cellules est la plus « plastique » ou malléable. Sans l'ombre d'un doute, les cellules souches adultes sont moralement supérieures aux autres. De plus, elles se sont récemment avérées prometteuses dans le traitement du diabète, de la maladie de Parkinson et des lésions de la moelle épinière, dépassant même les gains obtenus par la recherche sur les cellules souches embryonnaires.² Quand on discute des cellules souches, il est important d'établir une distinction entre les sources embryonnaires et les sources adultes des cellules souches. Les chrétiens peuvent soutenir avec enthousiasme la recherche sur les cellules souches adultes, alors que tous ceux qui ont une éthique correspondant à celle de la Bible estimeront les recherches sur les cellules souches embryonnaires inacceptables.

Notes :