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Voir à l'intérieur de l'utérus

Quel « sujet » ou « objet » se trouve à l'intérieur de l'utérus de la femme enceinte ? Historiquement, les réponses à cette question sont allées d'un être humain miniature totalement formé, nommé un homunculus, jusqu'à un amalgame de tissus. La parution d'un nouveau livre nous montre comment la technologie radiographique médicale du vingt et unième siècle nous a donné une vision claire de l'utérus.

Le photographe Alexander Tsiaras et l'auteur Barry Werth ont combiné des données à partir d'ultrasons, de scanners, d'imagerie par résonance magnétique (IRM) et d'autres techniques de visualisation pour élaborer un ouvrage de grand format abondamment illustré et tout en couleurs, From conception to Birth: A Life Unfolds (Le mystère de la vie de la conception à la naissance). Certaines de ces photos ont été publiées récemment dans l'article spécial du magazine TIME du 11 novembre 2002 : « À l'intérieur de l'utérus : une vision stupéfiante montrant de quelle façon nous avons tous commencé notre existence. » Les photographes ont vraiment eu un souci prodigieux des détails, et ils sont parvenus à isoler diverses parties du corps afin de montrer à quel moment le cerveau, le cœur, l'estomac et d'autres organes d'un bébé se développent. Même la naissance a été reconstituée photographiquement. Les images sont si intimes et détaillées que parfois, elles nous donnent l'impression d'être des voyeurs.

Comme les célèbres photographies du développement d'un fœtus que Lennart Nilsson a réalisées en 1965 et qui sont parues dans le magazine LIFE, ces clichés nous impressionnent et nous émerveillent. Oui, nous sommes vraiment des « créatures merveilleuses et admirables ». L'œuvre méticuleuse de Dieu se voit en détail dans chaque série de clichés.

Cela dit, nous ne devons pas nous attendre à ce que ces photos aient un résultat plus grand qu'elles le peuvent. Bien qu'elles vaillent autant que mille mots, elles ne peuvent pas réaliser l'impossible. Elles n'ont pas le pouvoir de « prouver » que la vie humaine à protéger commence dans l'utérus. Elles montrent que de la conception à la naissance, la vie humaine progresse par étapes. Elles nous rappellent que nous avions, nous aussi, cet aspect au début de notre développement. Elles dépeignent la gestation humaine dans sa grande splendeur biologique.

Mais si ces clichés nous montrent scrupuleusement, dans les moindres détails, comment les êtres humains se développent de la conception à la naissance, elles ne nous précisent pas si l'être qui vit dans l'utérus est un « sujet » ou un « objet ». La technologie radiographique peut être une épée à double tranchant. Comme le soulignent les auteurs du rapport du TIME, « les militants contre l'avortement peuvent interpréter [les photographies] comme une preuve qu'un fœtus est un être vivant viable plus tôt qu'on le croit généralement, alors que les partisans de l'IVG auront ainsi l'occasion de soutenir que les nouvelles technologies permettent aux médecins de détecter des anomalies graves du fœtus à un stade où l'IVG est une option raisonnable. »

Néanmoins, les mères (et les pères, d’ailleurs) qui envisagent l'avortement devraient avoir l'occasion de regarder l'intérieur de l'utérus pour voir ce que Dieu y accomplit. Il faudrait qu'ils contemplent les doigts, les oreilles et les orteils minuscules. On devrait leur montrer le visage de leur enfant en gestation. Ils devraient évaluer la gravité de la destruction de l'ouvrage de Dieu. Des milliers de femmes ont été dissuadées de recourir à une IVG parce qu'elles étaient convaincues que l'« objet » qui se trouvait dans leur utérus était, en réalité, un « sujet ».

Toutefois, même sans photos, ceux qui ont des yeux pour voir savent que l'être humain qui se développe dans l'utérus est une créature spéciale de notre Dieu miséricordieux. Le psalmiste a parfaitement saisi cette réalité lorsqu'il s'est écrié :

C'est toi qui as formé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère… Mon corps n'était point caché devant toi, lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d'eux existe. » (Psaume 139.13-16)

Il est intéressant de signaler que le mot hébreu « tissé » (raqam) peut être traduit par « brodé en couleurs ». Telle une tapisserie, l'être humain (corps, âme et esprit) est l'œuvre de l'Artiste par excellence. Ceux qui ont des yeux pour voir verront « le sujet » que le Seigneur contemple lorsqu'il regarde l'intérieur de l'utérus.

 

 


Texte biblique de la Nouvelle Edition de Genève Copyright ©1979 Société Biblique de Genève Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés.