Vue d'ensemble du sujet : Avortement et infanticide
La civilisation occidentale a été fondée sur la conviction judéo-chrétienne que tous les membres de l'espèce humaine sont simultanément membres de la communauté morale. Ils méritent donc tous une égale considération morale.
Plus récemment, l'esclavage américain et l'Holocauste juif ont constitué d'abominables exceptions à cette règle. Ils ont servi à souligner le fait que tous les membres de l'espèce humaine, de la conception à la mort naturelle, ont une dignité spéciale et méritent le respect moral,1 donc le droit de ne pas être malmenés inutilement.2
Une autre exception notoire à cette prémisse de base de la civilisation a été l'avortement à la demande, point de départ d'une chute morale vertigineuse qui, inexorablement, a conduit à d'autres menaces pour la vie d'êtres humains créés à l'image de Dieu.
Le soi-disant « droit à l'avortement » nécessite que les êtres humains en gestation soient exclus de la communauté morale et qu'on ne leur accorde pas le respect éthique auquel ont droit d'autres membres de notre espèce. La notion philosophique invoquée pour faire preuve de discrimination contre les êtres humains à naître est celle de « personne ». Selon certains philosophes, une entité vivante peut être un être humain, mais ne pas être considérée comme une « personne ». Cette « dépersonnalisation » des bébés en gestation a eu d'horribles conséquences.3
Sous cette rubrique, le Journal Kairos cherche à exposer la doctrine biblique de la sainteté de toute vie humaine, même si elle est jeune, fragile ou non-désirée. Des exemples historiques des conséquences de la dépersonnalisation des membres de notre espèce nous sont donnés afin que nous puissions éviter ce péché à l'avenir. Et enfin, des exemples contemporains de la « culture de la mort »4 en progression constante sont exposés, et d'héroïques exemples d'une « culture de la vie » sont mis en valeur et loués.