Vue d'ensemble du sujet : Le déclin de l'Église
Comme le pouvoir combiné « du monde, de la chair et du diable » est très fort, l'Église doit sans cesse lutter pour maintenir son intégrité et sa vitalité. Si elle n'aime pas, qu'elle n'adore pas en Esprit et en vérité, qu'elle ne prêche pas la Parole, qu'elle n'honore pas l'enseignement moral des Écritures, qu'elle ne pratique pas la discipline ecclésiastique, qu'elle ne fuit pas le matérialisme et qu'elle ne prend pas sa croix pour servir l'humanité, elle ne sert plus la société. Pire encore, elle l'entrave. Si le clergé fait des compromis, il trahit le Royaume. Et comme il est influent, ses enseignements erronés empoisonnent la société.
L'histoire de l'Église regorge d'exemples de pasteurs, d'assemblées et de dénominations qui ont chuté spirituellement. Ignorant le « fondement des apôtres et des prophètes »1 , des hommes et des femmes se disant chrétiens ont été séduits par les chants des sirènes de ce monde, arrêtés par ce que leurs craintes leur ont dicté ou submergés par leur nature charnelle.2 Les conséquences ont été inévitables et redoutables.
Dieu, dans sa grâce, envoie des réveils et agit puissamment dans l'Église et la société3 , mais il ne le fait pas à l'improviste. Son remède est précédé d'un diagnostic. Il agit en réaction au cri du cœur de son peuple consterné par le désastre qu'il voit sous ses yeux. Une fois que le peuple discerne le déclin et se repent, l'Église émerge des ruines, renouvelée et rétablie.