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« Dieu lui-même l'a fait ; nous sommes satisfaits de lui. » — George Müller (1805-1898)

Pasteur et philanthrope, George Müller est surtout renommé pour son travail parmi les orphelins de Bristol, en Angleterre, et pour la confiance en Dieu dont il a fait preuve au cours de son ministère. Pendant 34 ans, sa compagne dans cette œuvre fut Mary, sa femme dévouée ; un biographe a écrit que « leur bonheur en Dieu et l'un dans l'autre était permanent, constant et croissant au fil des années. »1 Et pourtant, en 1859, Mary fut atteinte de graves rhumatismes, et au cours des années suivantes, sa santé déclina. Müller pria avec ferveur pour qu'elle se rétablisse, et il continua à croire que son Dieu souverain agirait pour le mieux.

Oui, mon Père, les jours de ma femme bien-aimée sont dans ta main. Tu feras ce qui est le mieux pour elle comme pour moi, que ce soit dans la vie ou dans la mort. Si possible, rétablis ma précieuse épouse — tu en es capable, bien qu'elle soit très gravement malade ; mais quelle que soit la façon dont tu te comportes avec moi, aide-moi juste à être entièrement satisfait de ta sainte volonté.2

Non seulement George la soigna pendant son agonie, mais en février 1870, lorsque Mary rendit l'âme, il considéra sa mort en Christ comme « une bonne mort ».3 En tant que telle, elle fut une occasion de louanges reconnaissantes envers Dieu, comme Müller le déclara à la réunion de prière de son Église le lendemain.

Bien-aimés frères et sœurs en Christ, je vous demande d'adresser avec moi des louanges et des actions de grâces ferventes à mon précieux Seigneur pour sa bonté aimante, car il a mis un terme aux souffrances et à la douleur qu'a endurées ma chère épouse bien-aimée, et il l'a reprise auprès de lui. Comme je me réjouis de tout ce qui peut la rendre heureuse, je suis ravi de penser à sa félicité actuelle. En effet, elle contemple son Seigneur, qu'elle aime plus que tout, ce qui surpasse toutes les joies qu'elle a connues ou aurait pu connaître ici-bas. Je vous demande aussi de prier pour que le Seigneur me permette de me réjouir de sa joie, afin que mon cœur endeuillé pense à sa bénédiction et non à ma perte indescriptible.4

Peu après sa mort, Müller prêcha un sermon funéraire sur le Psaume 119.68, « Tu es bon et bienfaisant ». Son attitude à la mort de Mary contraste avec le point de vue moderne selon lequel la mort est un phénomène soumis à notre contrôle ; la bonté de Dieu le pousse à nous donner et à nous reprendre la vie, et ce n'est pas à nous de le faire.

Chaque jour, je constate de plus en plus à quel point elle manque aux orphelins. Et pourtant, sans que je fasse d'effort, mon âme se réjouit de savoir ma bien-aimée dans la joie. Son bonheur me remplit d'allégresse. Ma chère fille et moi-même ne voudrions pas la faire revenir, même si c'était en notre pouvoir de le faire. C'est Dieu lui-même qui l'a reprise, et nous sommes satisfaits de lui.5

Notes :
1

Arthur T. Pierson, George Müller of Bristol : His Life of Prayer and Faith (London: J. Nisbet & Co., 1900), p. 235.

2

George Müller, Autobiography of George Müller or A Million and a Half in Answer to Prayer, comp. G. Fred Bergin (1905 ; réimpression, Denton, TX: Westminster Literature Resources, Inc., 2003), p. 442.

3

Cette mort naturelle est totalement opposée à la notion moderne d'euthanasie.

4

Pierson, p. 237.

5

Mûller, p. 440.


Texte biblique de la Nouvelle Edition de Genève Copyright ©1979 Société Biblique de Genève Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés.