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La déclaration radicale de la Bible concernant la science

La crainte de l'Éternel est le commencement de la science.

Proverbes 1.7a

Le philosophe allemand Emmanuel Kant, sans être chrétien, visait juste en disant que Dieu, en tant qu'« être suprême, est un idéal sans défaut, un concept qui complète et couronne toute la connaissance humaine. » Même un sceptique tel que Kant devait admettre la vérité : seul un Dieu Créateur éternel et transcendant pouvait expliquer la richesse et la diversité de la connaissance humaine. En fin de compte, sans Dieu, le monde n'a aucun sens.

La Bible fait une déclaration radicale à propos de la nature de la réalité suprême. Elle affirme que si on ne reconnaît pas son origine divine, l'univers reste un puzzle insoluble. Comme l'a dit le théologien Carl Henry, « toutes les affirmations purement humaines sur Dieu ont la forme d'un point d'interrogation ». Salomon — qui était lui-même un remarquable philosophe — a résumé le problème dans cette formule : « La crainte de l'Éternel est le commencement de la science » (Prov. 1.7a). Cette reconnaissance respectueuse du Créateur (il faut noter que « crainte », dans ce passage, n'est pas synonyme de « peur »), procure le fondement nécessaire à l'instruction (Eccl. 12.15 ; Ps. 2.11 ; Esaïe 11.2-3).

Les lecteurs attentifs remarqueront que la « crainte de l'Éternel » n'est pas seulement le point de départ d'axiomes spirituels. Le proverbe montre que c'est le début de toute science. Le mot hébreu traduit par science couvre tout l'éventail des connaissances humaines. Il part du principe que le Dieu de la Bible offre le seul moyen sensé de commencer à découvrir le véritable sens des choses. (Certainement, des patriarches scientifiques tels que Kepler, Newton, Pasteur et Mendel comprenaient cela.)1 Paul a expliqué pourquoi : « Car en lui [le Christ] ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles [comme les planètes, les plantes, les animaux, les choses matérielles] et les invisibles [comme les nombres, les lois, les principes esthétiques et économiques]… » Pour renforcer son argument, il a conclu qu'en Christ « sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col. 1.16 ; 2.3).

Tout, évidemment, signifie la totalité. « Tout » est un mot audacieux employé par l'apôtre et sous-entendu par Salomon. Cette déclaration ne veut pas dire que les païens ne comprennent rien. Après tout, Salomon admirait l'expertise du roi de Tyr dans les domaines de l'architecture et de la construction (2 Chron. 2.3). Paul appréciait les écrits des philosophes et des poètes grecs (Actes 17.28). Les non-croyants continueront à progresser d'une façon remarquable dans leur spécialité, qu'il s'agisse de mathématiques, de médecine ou d'autres disciplines. Mais tant qu'ils ne se réconcilieront pas avec le Chef suprême transcendant, ils ne comprendront jamais l'« unité » du mot « univers ».

Seul le récit biblique de la création de tous les aspects de l'existence, de la chute dans le péché et dans la confusion et de la rédemption par l'Évangile de Jésus-Christ procure une « vue d'ensemble » satisfaisante. Ceux qui critiquent le christianisme prétendent que les chrétiens sont anti-intellectuels. Mais à l'inverse, l'Église est la seule institution terrestre en mesure de poser la question la plus épineuse de toutes : comment expliquer la belle, mais déconcertante complexité du monde sans faire référence à Dieu, l’« idéal sans défaut » ? La réponse à cette question doit être aussi assurée que la déclaration de la Bible sur la science elle-même.

Notes :
1

Voir l'article du Journal Kairos : « L'ABC de la civilisation chrétienne ».


Texte biblique de la Nouvelle Edition de Genève Copyright ©1979 Société Biblique de Genève Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés.