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La puissance protectrice de la foi persévérante

3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, 4 pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir ; il vous est réservé dans les cieux, 5 à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !

1 Pierre 1.3-5

C. S. Lewis savait que la foi chrétienne va bien au-delà d'un calcul rationnel. C'est une confiance profondément ancrée dans des vérités que l'œil humain n'a jamais vues et qu'on ne peut pas connaître uniquement en exerçant sa raison. C'est pourquoi il a dit que la foi était « le pouvoir d'aller de l'avant en croyant, non pas en dépit de la raison, mais de la convoitise, de la terreur, de la jalousie, de l'ennui et de l'indifférence… » Si la foi n'avait pas la capacité de protéger les croyants dans les épreuves et les tentations (même les plus grandes), la vie chrétienne ne serait qu'un mirage, une belle façade qui ne procurerait ni subsistance ni sécurité. Mais la foi promise aux croyants dans les Saintes Écritures n'est pas une apparition. Dieu emploie la foi protectrice pour rendre ses enfants capables de persévérer dans toutes les calamités jusqu'à ce qu'ils atteignent la terre promise.

Les croyants auxquels Pierre était en train d'écrire avaient grand besoin de cette protection. Ces pèlerins dispersés (1.1) enduraient une persécution de plus en plus menaçante dans l'ombre de la Rome de Néron. D'un bout à l'autre de l'empire, on construisait des temples et on organisait des fêtes pour exalter l’empereur en tant que dieu. Toux ceux qui bénéficiaient des privilèges de la Pax Romana étaient censés offrir de l'encens à l'empereur en signe d'adoration. Ceux qui ne voulaient ni rendre hommage aux faux dieux, ni avoir part à la « débauche » de l'époque (4.4) ne devaient pas être surpris, selon Pierre, d'être plongés dans la pénible « fournaise de l'épreuve » (4.12).

Tout en insistant sur le contexte sinistre des souffrances et des persécutions, Pierre a commencé sa lettre en louant Dieu pour toutes les bénédictions que ses lecteurs avaient reçues, même si beaucoup d'entre eux avaient abandonné presque tous leurs biens terrestres en ayant été dispersés dans l'empire. Après tout, ils étaient « régénérés pour une espérance vivante » (v. 3). Quel était cet espoir ? C'était celui d'un héritage qui ne pouvait ni se corrompre, ni leur être arraché par leurs persécuteurs (v. 4). Aussi, bien que persécutés pour leur foi, appauvris et battus, ils n'étaient pas pauvres, mais ils possédaient un legs divin qui leur était réservé dans la cité céleste.

Mais comment pouvaient-ils être sûrs de recevoir cet héritage ? La réponse époustouflante à cette question, c'était que l'héritage leur était réservé dans les cieux, et que par la foi, ils étaient également gardés par la main de Dieu, si bien qu'ils avaient l'assurance de recevoir un jour tout ce qu'il avait réservé en leur faveur ! Le même Dieu qui leur a assuré leurs possessions éternelles a gardé les héritiers de celles-ci par le moyen de la foi. Ni l'épreuve, ni la tentation, ni la persécution, ni même la mort ne pouvait leur ravir leur héritage. Leur salut était assuré par le grand Roi des cieux, l'Empereur de l'univers.

La souffrance et la persécution sont de puissants outils des ennemis de la foi. Ces derniers croient qu'en intimidant les chrétiens et en les menaçant de mort, ils peuvent leur ravir leur espoir et les forcer à renier leur foi. Mais ils sous-estiment beaucoup la puissance de Dieu et la persévérance dans la foi. Comme nous le rappelle Martin Luther dans son hymne édifiant C'est un rempart que notre Dieu, « quand tous les démons déchaînés prétendraient te détruire, ne crains point ! Ils sont condamnés, et ne sauraient te nuire. » En dépit de toutes les tentatives pour ravir l'héritage des chrétiens, ceux-ci sont « plus que vainqueurs » par la foi persévérante.


Texte biblique de la Nouvelle Edition de Genève Copyright ©1979 Société Biblique de Genève Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés.